Un week-end bien chargé!
Samedi 6 novembre :
Samedi, c’était le fête de l’université San Simon de Cochabamba : entendez par là, un grand défilé dans la ville ! J’ai de nouveau été invitée à danser par mon amie Margarita. Nous avons dansé pour la communauté musicale « Musuj Sunqu» ( « sang nouveau » en Quechua) . Nous représentions la filière de l’ingénierie électrique. Chaque discipline universitaire choisit une danse avec le costume correspondant. Le défilé dure 10h en tout, les premiers partent vers 13h et les derniers arrivent à 23h…chaque groupe danse pendant plus de 4h !!!
La communauté est un groupe de musique autochtone, elle avait cette fois ci choisi de jouer le « Suris Sicuras ». Comme à Tiquipaya, les hommes jouaient de la flûte de pan et du tambour et les femmes dansaient en costume de cholita. Petite variante cependant, le rythme était de la partie nord de Potosi, et par conséquent le costume de Cholita que nous portions aussi.
Nous avons commencé à défiler à 17h et terminé à 21h15….les douleurs aux mollets, aux cuisses et au genoux, n’ont pas attendu la fin du défilé pour se faire sentir ! Deux jours plus tard, j’ai encore du mal à marcher !!! Belle expérience cependant, je ne regrette rien !
Dimanche 7 novembre :
Le lendemain dimanche, nous avions tous rendez-vous à la fête de Tiataco. Ce petit village à 45 min en bus au sud-est de la ville organise chaque année la fête de la vie et de la mort, en période de la Toussaint.
Des centaines de personnes se regroupent, pour danser, manger, acheter des pêches (et oui c’est la saison ici), des céramiques, se recueillir et faire du wallunk’a. Le wallunk’a est une sorte de balançoire géante, il s’agit donc de se balancer très haut afin d’attraper avec les pieds un des paniers qui se situent sur une corde en hauteur. (Avec les photos vous allez comprendre) Seules les femmes participent, symboliquement cela représente les va-et-vient de la vie.
La fête est de plus marqué par la présence des t’anta wawa (« enfant de pain » en Quechua), el inti et la quilla (le soleil et la lune) et el urpu (l’oiseau) qui sont symboles de la montée au ciel des défunts. Une table (mast’aku) est aussi dressée avec toute la nourriture que le défunt, mort dans l’année aimait. La légende dit qu’il redescend sur terre le 1er novembre pour une ultime visite à sa famille et ses amis et remonte définitivement le 2 novembre, jour des morts. (Jour férié en Bolivie)
Enfin les cholitas ont dansées toute la journée sur le rythme des « cuecas » jouées par l’orchestre « Vavi Zacli » !
Retour à Cochabamba à 19h, tout le monde était très fatigué par ce week-end chargé !
A bientôt, pour la suite des aventures
Adèle
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