Surubí d’avril…

Publié le par plus-belle-la-bolivie.over-blog.com

Jeudi 1er avril : Nous voilà partis pour le Chapare !

 

Les employés (masculins) de la mairie s’inquiétant de voir partir deux jeunes filles seules, nous dégotons alors un preux chevalier pour nous accompagner : Pierre ! Nous l’avions rencontré quelques jours auparavant dans un bar associatif où il est volontaire.

 

Le rendez-vous est donc donné avec ce martégau d’origine, à 11h jeudi matin pour prendre un « flota » (bus reliant les différentes villes de Bolivie) en direction de Villa Tunari. 4 à 5h de voyage éprouvant, comprenant des failles géologiques et des routes sinueuses de montagne !

 

Nous arrivons au village vers 16h dans l’idée de trouver un petit « alojamiento » pour passer la nuit. L’hôtel Copacabana fera l’affaire. Une fois installés, nous décidons alors d’aller faire un tour dans le village pour y découvrir végétation luxuriante et maisons sur pilotis (la saison des pluies en forêt amazonienne n’est pas de tout repos). On y découvre également la chaleur accablante de l’Amazonie : une solution doit être trouvée. C’est décidé, demain nous allons élire domicile dans un hôtel avec piscine !

 

Petit resto pour gouter aux mets locaux : poissons des rivières (surubí, paco, sábalo) et yucca au menu !

 

 

Vendredi 2 avril : Levée aux aurores, pour une journée remplie d’activités !

 

Une fois installés dans le nouvel hôtel avec piscine (c’est essentiel), nous partons visiter le parc Machia qui recueille des animaux maltraités et les réinsère progressivement dans un environnement naturel. Nous faisons alors une balade de plusieurs kilomètres dans la forêt amazonienne à la découverte des animaux tropicaux et des cascades d’eau.

 

Avec une chaleur si humide, la randonnée du matin nous a épuisés ! Nous allons alors profiter, comme une récompense bien méritée, de la piscine de l’hôtel Palma Real dans lequel nous sommes hébergés ! Difficile d’en sortir, tellement nous n’avons pas envie de recommencer à dégouliner de sueur ! Mais nous sommes ici pour ressentir et découvrir toutes les surprises de l’Amazonie Bolivienne.

 

Allez, en route, direction l’hôtel El Puente, à quelques kilomètres du village, qui possède des « pozas », bassins naturels intégrés à la rivière. Le paysage y est superbe, rempli d’arbres exotiques et de papillons plus beaux les uns que les autres.

 

Après une journée remplie de baignades, un repas de poissons s’impose !

Suivi d’un apéro avec des boliviens autour de la piscine…

 

 

Samedi 3 avril : L’aventure continue !

 

Nous commençons la journée par une matinée rafting dans les méandres de la rivière Espíritu Santo. « Adelante ¡ » crie le guide, pour nous faire ramer plus vite, ou « atrás », pour reculer… Nous avons été, selon lui, de très bons matelots amazoniens… ! Au-delà d’une activité physique intense, cette virée nous a permis d’avoir une autre vision de la nature et de la faune locale.

 

Toujours aussi fatigués de la chaleur ambiante, nous retournons, une fois de plus, faire trempette dans la piscine de l’hôtel !

 

Et là commence enfin le poisson d’avril avec 2 jours de décalage :

Les boliviens de la veille nous avaient proposés de nous ramener : On arrive 5 minutes trop tard, ils sont déjà partis ! C’est sûr, c’est un signe (ou bien une coïncidence ou le hasard…) Pierre ?

Nous décidons alors de rentrer à Cochabamba en truffi (taxi) : nous nous rendons à la pseudo gare routière (un bureau planté devant la route) pour essayer d’en attraper un. Aucun truffi disponible ! Nous attendons... Un jeune homme nous aborde, il nous propose du covoiturage. Evidemment, nous acceptons voyant les possibilités de rentrer en truffi s’amoindrirent. Au bout de 50km, sa voiture (la mieux que nous ayons pu voir ici) broute… les problèmes commencent !

 

Toutes les 5 minutes, arrêts au bord de la route ! Ou bien même en plein milieu de failles géologiques ! Tout le monde est réquisitionné pour pousser. Ne restons pas là ! On va peut-être laisser Titine refroidir un peu ! Walter (eh oui, nous avons eu le temps de faire connaissance) décide finalement de laisser son carrosse là où il est et nous voilà parti à pied ! Cinq jeunes sur le bord de la route en train de faire du stop, vers 18h un samedi, veille d’élections nationales, ça ne donne pas envie aux automobilistes de s’arrêter !

 

Par chance, au bout de 30 minutes, un camion multi-usage (aussi bien bétaillère que transport de céréales ou d’humains !) s’arrête voyant nos mines dépitées ! On monte dans la benne et c’est reparti pour 3 heures de petites routes dans le froid glacial cette fois-ci. Ca nous change des jours précédents ! Heureusement, comme des randonneurs bien équipés, nous avions tout prévu ! Duvets, pulls et écharpes nous ont été bien utiles !

 

 

Arrivée vers 21h à Cochabamba et fin des péripéties !

Ce sera bientôt reparti pour de nouvelles aventures, je l’espère !

(Les aventures en image dans l’album photo « Chapare en avril »)

 

 

Emilie pour « los cochabambinos »

Publié dans Emilie et Adèle

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